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Ashley Madison : un scandale qui en cache un autre

Même si vous ne le connaissiez pas avant, vous avez probablement entendu parler de Ashley Madison ces derniers jours. Et pour cause puisque le site s’est fait pirater et que les données de 37 000 000 millions d’utilisateurs ont été divulguées. Outre ce scandale, une autre révélation de Gizmodo met à mal le site.

Des profils créés de toutes pièces

C’est bien connu, sur les sites de rencontres, ce sont majoritairement des hommes qui s’inscrivent. Pourtant, Ashley Madison, qui revendiquaient 37 millions d’utilisateurs dont les profils ont été rendus publics, prétendaient avoir autant d’hommes que de femmes parmi ses membres.

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Or, une révélation de Gizmodo vient contredire cette affirmation. Pire, elle démontre que les dirigeants de cette entreprise utilisent des méthodes trompeuses pour gonfler le nombre de femmes inscrites effectivement sur leur site de rencontres.

Ashley Madison

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En effet, selon le site Gizmodo, sur les 37 millions d’utilisateurs revendiqués par Ashley Madison, 31,3 millions seraient des hommes contre 5,5 millions pour les femmes, ce qui est très loin de la parité annoncée.
Pire, en se basant sur le nombre de personnes ayant accédé à la messagerie interne, les chiffres passent à :

  • 20 269 675 hommes
  • 1492 femmes

Alors, comment expliquer une telle différence ? Gizmodo avance l’hypothèse fort probable de la création en masse de faux profils, ceci pour attirer les hommes en mal d’aventures. Si ces informations venaient à se révéler exactes, ces messieurs auraient discuté, échangé des mails et dépensé leur argent pendant des mois pour rien.
Il est fort probable qu’une telle révélation ne laisse pas les autorités indifférentes et que les ennuis des dirigeants de Ashley Madison ne fassent que commencer.

En France, de telles pratiques sont strictement interdites et de plus en plus contrôlées. Bien évidemment, les services français se concentrent en priorité sur les sites les plus visibles comme Meetic, mais ceux qui sont pour le moment moins connus comme Piouk ou encore JeContacte sont également surveillés.