La perte d’audition peut toucher aussi bien les adultes que les plus jeunes. Ses conséquences sont nombreuses, d’où le besoin de la prendre en charge le plus tôt possible. Pour vous assurer qu’il s’agit bien d’une perte auditive, vous aurez besoin de réaliser un bilan auditif qui peut se faire auprès de différents professionnels. Pour bien vous y préparer, découvrez ici comment il se déroule.
Plan de l'article
Qu’est-ce qu’un bilan auditif ?
Le bilan auditif est un test pouvant être réalisé par un médecin ORL ou un audioprothésiste afin de diagnostiquer une perte auditive éventuelle. L’examen n’est pas douloureux en soi et se réalise en une heure environ.
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Toutefois, au risque de perdre votre temps et de l’argent. Assurez-vous de réaliser le bilan auditif seulement quand vous identifiez des signes alarmants. Ce sont ces derniers qui doivent attirer votre attention. Le test sera nécessaire lorsque vous aurez du mal à converser avec vos proches.
Vous aurez du mal à percevoir le son de leur voix, que vous soyez dans un environnement calme ou bruyant. En effet, vous aurez l’impression que vos proches marmonnent alors qu’il n’en est rien. La mauvaise perception des sons sera la même quand il s’agira d’émettre ou de recevoir un appel. Vous entendrez mal la voix de l’autre personne au téléphone.
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La difficulté à localiser les sons est également un signe qui signale un début de perte auditive. Ici, vous aurez des difficultés à déterminer l’origine précise d’un son. En suivant la télévision ou en écoutant la radio, vous aurez l’impression que les sons sont trop faibles. Pour finir, les acouphènes sont également des signes.
Ce sont donc autant de facteurs qui doivent vous amener à faire un bilan auditif.
Déroulement de la séance
Le bilan auditif se déroule en plusieurs étapes.
Étape 1 : les préambules
Avant de passer au test lui-même, le médecin se renseigne au mieux sur le patient. Ce dernier devra donc répondre à une série de questions. À travers le questionnaire, le professionnel en sait un peu plus sur son quotidien, l’environnement dans lequel il vit, etc.
Dès que le spécialiste a les informations qu’il recherche, celui-ci vérifie l’état des conduits auditifs du patient grâce à une otoscopie.
Étape 2 : le test vocal
La seconde étape consiste en la réalisation d’une audiométrie vocale. Il s’agira de tester le niveau de perception sonore du patient dans un environnement bruyant et en milieu calme. Dès lors, des mots lui sont communiqués directement dans un casque. Il devra les répéter afin que le professionnel évalue son niveau de compréhension de la parole.
Selon les âges, les mots utilisés ne seront pas les mêmes. Pour un adulte, ce sont les expressions de la liste dissyllabique de Fournier qui sont utilisées. Pour les enfants et donc les plus jeunes, le professionnel devra se tourner vers la liste de Boorsma.
Après le test, on obtient une courbe sur un repère dont les abscisses matérialisent le seuil de l’intelligibilité noté en décibels (DB). Les ordonnées quant à elles, indiquent en pourcentage le nombre de mots perçus par le patient à des intensités variées.
Vous ne souffrez pas de perte auditive lorsque vous entendez la totalité des mots à une intensité de 20 décibels.
Étapes 3 : le test tonal
Contrairement à l’étape précédente, il ne s’agira pas de répéter des mots. Le test tonal consiste à tester des sons à différentes fréquences à l’aide d’un casque dans un premier temps et en se servant ensuite d’un vibrateur.
À cette étape, le professionnel peut déterminer avec précision à quelle intensité le patient peut percevoir un son.
Une fois ces étapes passées, le spécialiste pourra interpréter les résultats obtenus pour se faire une idée du niveau de la perte auditive du patient. Ce dernier n’aura rien à craindre entre 0 et 20 décibels. S’il doit entendre à partir de 21 décibels, il s’agit d’une perte légère.
La perte d’audition est dite moyenne quand le patient ne perçoit les sons qu’entre 41 et 55 décibels. Cette perte sera qualifiée de sévère à partir de 71 décibels.
Dans le cas où le diagnostic révélerait une perte auditive, votre médecin ORL devra vous prescrire des appareils auditifs. Vous devez par la suite vous rendre chez un audioprothésiste qui prendra les mesures de vos oreilles afin de proposer les équipements les plus adaptés.
Si vous êtes rebuté par les coûts de ces appareils, retenez que de nombreuses aides gouvernementales vous permettent de vous équiper, et ce, gratuitement.