Depuis la levée des sanctions internationales contre l’Iran, il faut dire que le pays est devenu un véritable marché pour l’automobile français. Après Peugeot, Renault revient dans la course en Iran, un pays qu’il n’a jamais vraiment quitté d’ailleurs. La marque vient de signer un accord de 600 millions d’euros dans le but de tripler ses capacités actuelles.
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Un contrat de haute portée
C’est sans doute un des plus gros contrats signés par le fabricant Renault dans en Iran. En effet, l’objectif est de produire à terme 300.000 voitures par an dans ce pays via une co-entreprise qui va faire l’objet d’un investissement de 660 millions d’euros. Celle-ci sera détenue à 60% par le groupe Renault et les 20% restants par l’organisation pour la rénovation et le développement industriel, un organisme public iranien.
Il faut dire que la première phase de cet accord d’une valeur de 660 millions d’euros prévoit la production de 150.000 voitures par an. Outre l’usine de moteurs qui est prévu en septembre 2016, une usine de moteurs d’une capacité de 150.000 unités par an sera mise en place.
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Pour la co-entreprise, elle sera installée à Saveh, à environ 120 km au sud-ouest de Téhéran. L’usine qui va l’accueillir existe déjà, mais il faudra la développer et la moderniser. Elle va produire des modèles de Renault Symbol, Duster et Dacia qui sont les voitures les plus vendues dans cette zone. Selon M. Moazami, les premières voitures produites par cette usine seront vendues d’ici un an et cet accord prend surtout en compte le développement d’un réseau de distribution exclusif Renault qui viendra en complément au réseau actuel Negin Khodro.
30% de pièces exportées
La seconde phase du projet va commencer va commencer en 2019 et va durer 3 ans. A terme, il faut dire que la production des deux modèles Symbol et Duster va atteindre les 300.000 voitures par an. Selon les termes de l’accord, 30% des véhicules et des pièces détachés vont être produites dans cette usine iranienne et seront exportés au garage Renault près de Velaux.
A noter que ce cet accord est historique si l’on prend en compte le contexte de même que la situation politique de l’Iran qui revient d’un isolement dont on le croyait perdu. Pour Renault, depuis 2004, elle a fait preuve d’une certaine constance et confirme à travers cet accord son envie de s’engager en Iran sur le long terme. La marque se positionne surtout comme un partenaire stratégique du pays.